- comblement
-
• 1552; de combler♦ Le fait de combler, de boucher. Le comblement d'un puits, d'un lac.comblementn. m. Fait de combler (un vide, un trou, un creux). Le comblement d'un étang.⇒COMBLEMENT, subst. masc.RareA.— Action de combler. Comblement d'une tranchée (Ac. 1878-1932), Comblement d'un fossé, d'un puits.— GÉOL. Comblement d'un estuaire, d'un lac. Terrain de comblement. ,,Terrain formé par des matières qui ont rempli un vide`` (LITTRÉ).B.— Au fig. L'accomplissement d'un vœu ou d'un ordre, le comblement d'un désir ou d'une crainte (RICŒUR, Philos. de la volonté, 1949, p. 191).Rem. Le sens fig. est absent des dictionnaires.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1515 « action de compléter, de parfaire (un tout) » (BOCCACE, Des Nobles math., IX, 16, f° 230 v° ds GDF.); 1552 au propre « action de combler » (RONSARD, Amours, éd. P. Laumonier, LX, 10). Dér. de combler; suff. -ment1. Fréq. abs. littér. : 5.
comblement [kɔ̃bləmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1552; « action de compléter », 1515; de combler.❖1 Le fait de combler, de boucher. || Le comblement d'un puits, d'un lac.♦ Géol. || Terrain de comblement, formé par des matières qui ont occupé un espace vide.♦ Météor. || Le comblement d'une dépression.2 (En parlant de qqn). Le fait d'être comblé (5.).0 Le comblement est donc une précipitation : quelque chose se condense, fond sur moi, me foudroie. Qu'est-ce qui m'emplit ainsi ? Une totalité ? Non. Quelque chose qui, partant de la totalité, en vient à l'excéder : une totalité sans reste, une somme sans exception, un lieu sans rien à côté.R. Barthes, Fragments d'un discours amoureux, p. 65.
Encyclopédie Universelle. 2012.